Ivry 2012

Ceci est un site privé.
La municipalité d’Ivry-sur-le lac possède son propre site web http://www.ivry-sur-le-lac.qc.ca/


peinture vers 1910 de la maisonde James Whelan par A.Adams
à l'emplcement de l'Hotel de ville
collection Hélène Whelan  & Denis Trepanier
Première maison Charles Doré en 1922
4111 chemin Daoust
collection Réal Doré
Avant la creation de la municipalite, l'endroit etait frequente par des colons sans papiers.  C'était peu de temps après les événements de Saint-Eustache, de Saint-Benoit, Sainte-Scholastique où l'armée de Colborne avait brulé les fermes dans les rangs de Cote des Anges en decembre 1837. Parmi les premiers colons, la plupart avaient des parents tués ou exilés dont on était sans nouvelle. La méfiance était grande, meme entre parents et voisins. Il y avait la peur d'être dénoncés comme supporteur des Patriotes. L'eglise en avait excommunié plusieurs. Ceux qui etaient plus dociles avaient la permission de faire baptiser leurs enfants. Beaucoup se sont sauvés et ont été considérés comme traitres par les Patriotes. Et par les autorités comme des rebelles parce que des gens avec le même nom de famille avaient participé à la révolte. L'église avait excommunié en masse arbitrairement tant les patriotes que les collaborateus. Certains des premiers residents de Ivry-sur-le-lac et des Sainte-Agathe-des Monts provenaient de ces gens expulsés de Saint-Eustache, Sainte-Scholastique ou de Saint-Eustache. Ils avaient suivi les Indiens qui frequentaient la région comme territoire de chasse. Les Indiens Iroquois Mohawks n'habitaient pas sur les lieux, bien que dans Séraphin, l'auteur parle de Bill Wabo qui habitait le lac Manitou. Dans les Laurentides, ces Mohawks frequentaient Sainte-Marguerite et Ste-Lucie. Avant les chemins, la rivière du Nord était la voie d'accès aux Laurentides et dans la région de Sainte-Lucie, les voyageurs pouvaient faire la connection par la rivière Dufresne vers l'est vers Lanaudière pour se rendre à La Merci et Saint-Come. Plusieurs habitants de la région des Deux-Montagnes avaient fui à Sainte-Lucie. Entre 1837 et jusque vers 1850 plusieurs familles vivaient avec les Indiens, mais graduellement des frustations entre les deux groupes se sont developpées suite à la création de la reserve indienne de Doncaster où les Blancs ne pouvaient pas y avoir de terres légalement. On en retrouve un groupe qui a suivi les rivieres pour se rendre vers la région de Sainte-Agathe et du lac Manitou. Excepté quelques petits portages on suivait le lac Brulé et les petites rivières jusqu'au lac Manitou. Ce sont les vieilles familles d'Ivry, du Manitou-sud et de Sainte-Agathe, village, nord ou sud. Les Indiens aussi ont quitté Sainte-Lucie, pour se joindre à ceux de Oka et des Finger Lakes NY.

Ceux qui se rappellent de l'émission dite de Séraphin, celui-ci l'Agent des Terres de la couronne, se plaignait de la presence des Scouatteurs, Squatteurs en anglais ou colons illégaux. Ceux-ci étaient nos premiers colons et mes ancêtres. Ils sont arrivés graduellement à l'entrée du lac Manitou et près des rivières un peu au sud des limites municipales. Lentement, certains ont préféré les terres et d'autres les lacs ou le village.  

Puis la paroisse religieuse catholique et la municipalité Sainte Agathe s'est créée, officiellement en 1861. Puis pendant ce temps-là, le curé Labelle rêvait de son train qui allait developper le Nord pour se rendre jusqu'a Mont-Laurier. .
Des  membres de ce que les historiens appellent L'Establishment Anglophone de Montreal, dont l'avocat William Johnson du Golden Mile commencait à acheter des terres pour le bois. Il a établi un moulin à scie à la sortie du lac Manitou. Les Squatteurs pouvaient appliquer pour avoir des terres et l'église catholique avait dé-excommunié les colons suspectés d'avoir participé aux évenements de 1837. Autour du lac Manitou et dans la partie limitrophe jusqu'au village de Sainte-Agathe, la forêt a été coupée à blanc pour faire de la terre agricole. Avec des chevaux et de la drave sur le lac, le bois se rendait au moulinà scie à la sortie du lac. Le Vieux Manitou, une cour a bois, des écuries pour les chevaux, un magasin général avec une place pour acheter de la farine, de la melasse, du lard et des pois. C'était le début du village actuel. Et l'on a commencé à vendre de la bière, puis le bureau de poste est arrivé, tout dans le même établisserment. Le premier commercant était Damase Levert.
Pour les bonnes âmes de l'époque, le lieu avait la réputation d'être mal fréquenté par aussi des résidents de Sainte-Agathe. Les heures d'ouverture et de fermeture des débits de boissons n'éxistaient pas encore. Alors que dans Sainte-Agathe et à l'église, il y avait une campagne de tempérance où le curé du haut de la chaire denoncait la vente de boisson. Donc, venir boire chez Damase Levert était loin du village. Celui-ci, comme bon homme d'affaire avait bati des abris pour les chevaux. On pouvait y mettre son cheval à l'abri, prendre quelques verres. Et, si quelqu'un avait trop bu, pas de problème non plus, le cheval connaissait le chemin pour retourner à la maison.


Dans la taverne de Damase Levert, on critiquait encore et beaucoup Monseigneur Lartigue, Monseigneur Bruchési et les Globensky. On critiquait aussi les chefs Patriotes comme Louis-Joseph Papineau et le docteur Chénier comme étant ceux qui les ont obligé à se cacher et à cause de ceux qui leur ont fait perdre leurs terres pres de Saint-Scholastique, le Mirabel actuel. Les événements de 1837 n'étaient pas encore oublié et certains étaient traités de fils de traitres ou f'ils d'excommunié condamné à la potence et à l'enfer. Souvent, dans une même famille, des frères avaient été classifiés comme loyaux à l'Empire Britanique ou aux Patriotes. Et tous avaient subi le même sort et avaient été obligés de fuir ensemble.


Puis avec le Curé Labelle, le train du Canadian Pacific montait lentement vers le nord, précédé par des colons et des investisseurs. Les riches familles de Montréal achètent les terrains sur les lacs et espèrent profiter de la venue du train. Comme par hasard, ils ont été les premiers à connaitre le tracé. Ils veulent aussi fuir durant l'été Montréal qui était polluée beaucoup plus qu'aujourd'hui. La prospérité frappait la région. Des exploitations forestières ont rasé la forêt à l'époque des coupes à blanc. Ils prospectaient la région à la recherche de mines . Le comte d'Ivry et ses amis ont identifié parmi les premiers la presence de titanium.

Les colons d'origine canadienne-francaise ont cultivé la nouvelle terre, coupé la foret et vendu le bois. Exploités ou pas, sans école digne de ce nom, ils ont élevé des familles avec une douzaine d'enfants et bâti des maisons encore debout après cent ans. Ils n'ont pas écrit leur histoire trop occupés à survivre en travaillant pour les riches touristes et en cultivant la terre entre les roches. Puis le train pendant ce temps continue de monter vers les Laurentides pour atteindre le village de Sainte-Agathe..


Le curé Labelle et l'arrivée du train
Jusqu'à sa mort en 1891, le curé Labelle voulait faire venir des colons catholiques pour peupler non seulement les Laurentides, mais l'Outaouais et jusque dans l'Ouest canadien. Pas seulement des colons de misère comme mes ancêtres, mais avec Arthur Buies il organisait des campagnes de publicité en France, en Belgique et même en Nouvelle-Angleterre voulant convaincre les Franco-Américains de revenir au Québec et investir leurs épargnes pour développer l'agriculture. Il correspondait et organisait des rencontres en Europe pour favoriser le peuplement du Canada avec des groupes religieux de la droite catholique qui considérait la France napoléonienne comme athée. Comme sous-ministre de la colonisation, apointé par le premier ministre Honoré Mercier, c'est ainsi qu'il a rencontré Joseph Herreboudt, un ancien politicien belge de Brugges, en Flandres.

C'était au temps où Ivry Bruxellais !

Après une défaite électorale, Joseph Herreboudt avait écrit un mémoire destiné au gouvernement de Belgique au sujet de l'implantation de citoyens belges en Gaspésie. Il voulait un port de correspondance pour le port belge de Zeebrugge. Son projet ne s'étant pas réalisé, lui et plusieurs Belges se sont établis sur des fermes près de Montréal, et de l'Ouest canadien. Il a suivi son fils, Jean-Adelin Herreboudt qui était le représentant à Montréal pour le chocolat Meurisse. Cette compagnie appartenant à des Anglais, avec des usines à Anvers, était la plus ancienne et la plus grosse de Belgique, avec son siège social à Londres.
Joseph Herreboudt avait aussi deux filles jumelles, Marie-Claire et Elizabeth et quatre enfants qui sont restés en Belgique. Sa fille, Marie-Claire a épousé Alexander Johnson, cet avocat originaire de Montréal, qui avait acheté des terrains à Ivry, pour entre autre y établir sa scierie de bois franc. L'autre jumelle, Elizabeth ou Elza Herreboudt de Laet avait épousé Raoul Ogier d'Ivry, notre comte d'Ivry qui vivait et travaillait à Bruxelles puisque leur premier enfant y est né.

 Beaucoup de Belges, tant Wallons que Flamands ont immigré au Canada grace aux pamphlets publicitaires du curé Labelle et d'Arthur Buies. Ils soit restés près de Montréal et la plupart sont allés au Manitoba et en Saskatchewan. Les Ogiers d'Ivry seraient parmi les exceptions. Peu d'Européens dans les Laurentides; deux familles Flamandes à Saint-Jovite. Namur au nord de Montébello comptait plusieurs familles wallonnes d'où le nom de Namur. A l'Annonciation et La Macaza, il y a plusieurs familles avec des noms Ukrainien, Italien, Allemand, Russe, Polonais et peut etre Flamand parmi les vieilles familles aujourd'hui francophone. Le curé Labelle a fait beaucoup de voyages en France, dans des régions rurales de la France profonde, surtout celles qui étaient restées catholiques. Mais quelque part, j'y ai lu qu'il préferait les Belges, sans préciser Wallons ou Flamands, qui étaient plus fidèles à la tradition catholique que les Francais de France.
  • En Nouvelle-Angleterre, il a fait plusieurs croisades àWorcester, Fall River et Lowell au Massachusetts, à Manchester et Nashua au New Hampshire. Mais à la fin, il a concentré ses efforts au Maine à Biddeford qui était une ville de filatures à majorité Franco-Américaine où les relations avec les vrais Américains tournaient à la violence. Dans l'état du Maine une association patriotique a réussi à rapatrier des milliers de personnes qui sont retournés dans leur village du Québec et de l'Acadie.
  • La vision nationaliste du curé Labelle était catholique et Canadienne-Francaise. Il croyait à la reconquète du Canada par une forte natalité Canadienne-Francaise aidée par des immigrants européens, francophones et catholiques suivi du retour en masse des Franco-Américains. L'ennemi national était le protestantisme, mais il pouvait s'accommoder de la présence des protestants et des Anglais et surtout de leurs capitaux en autant qu'ils mettent leur argent pour développer le chemin de fer , les mines, les moulins à scie et les industries de toutes sortes dans lesquelles les descendants des Canadiens-Francais catholiques s'enrichireraient en se multipliant plus vite que les Anglais pour un jour reprendre le controle du Canada d'un océan à l'autre. Ainsi répandre la religion catholique et la langue francaise. C'était sa vision et celle de divers groupes nationalistes. Dans leur esprit, le Québec était une division administrative quelconque, un espèce de gros district électoral canadien, et personne dans ces milieux ne songeait encore à l'indépendance du Québec. Sans doute si la forte natalité et le retour au bercail des Franco-Américains se seraient matérialisés, il aurait eu raison et le Canada serait fort différent aujourd'hui.
En se repetant, c'est grace à ses campagnes de promotion qu'il aurait réussi à garder Joseph Herreboudt à Montréal. Les deux soeurs étant jumelles, Elizabeth a voulu suivre sa soeur, d'autant plus que son mari était riche et influent. C'est certainement la raison pour laquelle la mère de Raoul est venue visiter les lieux avant de fournir des supports financiers à son fils. Suite à la mort du père, elle administrait les terres et les finances de la famille. Les Ogier d'Ivry étaient déja des propriétaires fonciers importants en France dans la région de Le Mans en France.
Il faut dire que les lots de colonisation ne se vendaient pas très cher. Par exemple, dans le temps, les terres du Valdern aux limites de Saint-Faustin et Ivry se sont vendues pour $151.10.

Avec des personnes proches du Canadian Pacific, Alexander Johnson en tant qu'avocat avait achété pour presque rien beaucoup de terres et connaissait les rouages adminstatfs de l'attribution des terres de la Couronne. C'était la facon de s'enrichir. Il fut sans doute plus facile pour les Ogier d'Ivry d'obtenir des terres avec les connaissances de Johnson. L'idée de s'établir dans la région était bonne. Avec l'arrivée du train, des résidences appartenant à des banquiers et des industriels de Montréal poussaient comme des champignons. Ces mêmes personnes qui prospéraient dans la métropole cherchaient l'air pur et frais des montagnes des Laurentides. A cette époque, même des médecins de Montréal originares d'Angleterre ont bâti à Sainte-Agathe, le Royal Edward Laurentian Hospital, un sanatorium pour guérir de la tuberculose. On y venait d'Ontario, des Etats-Unis et d'Angleterre pour guérir ou mourrir. D'autres hotels se batissaient entre Saint-Adèle et Mont-Tremblant. L'industrie de la tuberculose et des sanatorium était florissante. On a même vu dans un autre village des alentours un grand fabricant de cigarettes investir dans les hopitaux spécialisés dans les maladies pulmonaires. Le bon vieux temps du capitalisme où l'on faisait de l'argent des deux bouts.

Le train amenait des milliers de riches touristes qui se créaient une vie sociale de vacances avec les autres familles riches de Montréal. Les réunions d'affaires et les décisions importantes se prenaient discrètement entre amis de la haute finance. La gare de Sainte-Agathe était très luxueuse avec un vrai cireur de bottines Noir durant les fins de semaines, comme à New-York. C'était la mode du temps et la gare de Sainte-Agathe-des-Monts est devenue ainsi digne d'une ville ferroviaire importante. Les Laurentides étaient le lieu de vacances de beaucoup d'industriels, de présidents de banques, de dirigeants de compagnies de chemin de fer. Ceux-ci bâtissent autour du lac des Sables à Sainte-Agathe et du lac Manitou des résidences d'été de grand luxe dont voici quelques images et des noms très connus dans ces années lointaines et dont certains noms de famille sont encore présents les fins de semaine.
Dans les archives de la paroisse de Sainte-Agathe au moment de la création d'Ivry, on y mentionne les noms des citadins de Montréal, c'est à dire touristes présents sur le lac Manitou: MM. Thomas Latimer, SB. Townsend, M.L. Torrop, J.L. Marler, James Oliver, H.Robertson, E.J. Dawson, Rev. E.M. Mills, William Davidson, W.J. Phelps, Sydney Pitt, A.G. Howell, M.E. Aderington, L.L. Smith , Robert Starke, A.J. Ferguson, E.B Greenshields, John Cooke, J. Pitblade, A.R. Holden, Paul Ogulnick, Robert Angus, Melville Hall, J.B. Fellows, Elzear Riendeau, Dr. Gardner, Joseph Brunet, J.A.Walker, James Lace, Hugh Henry, Alexander Duncan, William Holden, Mademoiselle Henry, David Scott, Doctor Scane, William McGlashan, Henry Kyle, D. Owen, G. Haivey, Fernand Abegg, E.F. Hebben, gérant général Banque des Merchants, Nelson Bickerdike, président port de Montréal, Henri de Sallabery , F.W. Molson, Molson Brewery, Calcutt Penfold, American Box Car, James Pollock.
La séparation d'Ivry
Vers 1910, le conseil municipal de Sainte-Agathe était dominé par les gens du village, plus nombreux, mais plus pauvres qui voulaient taxer les riches résidences qui se bâtissaient autour du lac Manitou. La ville cependant ne pouvait pas fournir de chemins carrossables. Il n'y avait que des routes de terre où les chevaux restaient pris dans la boue pour se rendre au lac Manitou. Sainte-Agathe a fait des pressions sur le député local, mais les touristes montréalais avaient des députés plus influents à Québec qui contrôlaient les caisses électorales et les ministères économiques.

L'oppsition des riches propriétaires était organisée autour de Raoul Ogier d'Ivry qui était le porte parole de ce mouvement appuyé et organisé par les touristes anglophones. Le comte d'Ivry a toujours été le trait d'union entre la majorité Canadienne-Francaise et les Anglais de Montréal. Comme un vrai Français de France, le comte d'Ivry maîtrisait certainement la langue française et faisait partie du clan des anglophones de Montréal avec son beau-frère, Alexander Johnson avec qui il était associé, contremaître, aujourd'hui nous dirions agent de relation avec le personnel. Tout passait par le comte d'Ivry, c'était lui qui tenait la comptabilité de tous les touristes et payait les employés et payait les salaires. C'est pourquoi tous les anciens pensaient que tout le monde travaillait pour le comte d'Ivry.  L'entreprise de coupe du bois de M. Johnson était aussi le plus gros employeur local avec un moulin à scie près de la décharge du lac Manitou du coté nord. 
Et ainsi fut créée le 3 avril 1912, la municipalité d’Ivry-sur-le-lac. En 1912, cette nouvelle municipalité se compose du teritoire actuel, arrachant une partie du cantons Beresford à Sainte Agathe et une petite partie du canton de Wolfe a Saint-Faustin. Assez influent pour donner son nom à la municipalité, Raoul Ogier d'Ivry aurait pu être maire ou conseiller municipal. Mais non, le vrai pouvoir était ailleurs et le comte en faisait partie. Ceux-ci avaient des contacts en haut lieux, tant à Québec qu'à Ottawa. Lui aussi avait ses contacts en France dans l'ancienne noblesse, en Belgique avec son beau-père ancien premier ministre provincial et son beau-frère qui est exporteteur de chocalat et autres denrées en Angleterre. Après la creation de la municipalité, la première élection et M. Robert Starke devenait le premier maire.

Le village de Sainte-Agathe était une ville sèche, et le cure était assez influent à la table du Conseil municipal pour avoir fait passer une loi contre la consommation d'alcool. Mais Ivry, à cause des résidences et des hôtels, l'alcool était permis et pour tout le monde et le curé et la ligue de Tempérance ne s'aventuraient pas après la tombée de la nuit. C'est pourquoi le magasin general etait bien situé, pres du moulin a scie. Bien avant l'arrivée du comte, il y avait à Ivry, vers Saint-Faustin et surtout du coté Sainte-Agathe sur le chemin Renaud et le Chemin Daoust des petites distilleies familliales déguisées en cabanes à sucre qui vendaient leur production à Shawbridge où il y avait un grossiste qui mettait les barils de whisky sur le train vers Montreal, direction Chicago. Tout le monde savait et le curé tolérait à condition de ne pas vendre local. Si les Américains et les protestants buvaient l'alcool et que l'argent venait chez nous, c'était correct pour M. le curé.
 
Les Whelan ont appartenu le magasin des années trente aux années soixante. La vente de boisson a alors diminué beaucoup au magasin. C'était un commerce plus familial. La famille originaire d'Irlande avait demeuré sur le chemin Daoust avant d'acheter le magasin de Damasse Levert qui était situé en face de l'hôtel de ville actuel. Le magasin general  ressemblait au magasin de Théodore Bouchonneau dans Seraphin ou dans les films de cowboys. Puis transformé en épicerie. Le fait d'avoir un bureau de poste forcait tout le monde et les touristes a passer par-là. On louait des chaloupes et la plage. Dans les années 1940, le soir, c'était pour les adultes et les filles encore célibataires y venait en famille avec leurs parents. La boisson y coulait encore discrètement et la discipline était plus stricte. Puis James Whelan a vendu a son fils, Walter Whelan qui fut maire de la municipalité jusqu'en les années 1960. Dans ces années, le ministère des Poste a décidé de passer la malle rurale dans les boites a lettres. La clientèle locale, n'était plus obligée d'aller au magasin général tous les jours et juste assez pour fermer le magasin. Les Whelan sont allés travailler à Montreal e y ont reussi aussi bien ou mieux que s'ils avaient restés sur les lieux.
  
IMAGES A INCLURE VIEUX LIVRES 
Arrivé avec son épouse la même année que le train est arrivé à Sainte-Agathe, Raoul Ogier d'Ivry y batit une maison sur la presqu'île qu'il a agrandi pour la transformer en hotel ou simple lieu où il se donnait des réceptions mondaines grandioses et de grand luxe. Était-ce du grand luxe? La résidence du comte devenait une maison de distinction tout en se transformant en hôtel et un club privé. Tout en étant hotellier, il était associé avec son beau-frère, comme gérant ou encore contremaître, il était partout. Comme Francais de France, il pouvait très bien s'exprimer avec la population ou les différents niveaux de gouvernement et il parlait aussi anglais. Alexander Johnson était invisible et ne parlait probablement pas francais. Contrairement à aujourd'hui où tout le monde est bilingue, personne n'était bilingue à Sainte-Agathe, ni les anglophones. Il était grace à ses contacts avec les Anglais la personne intermédiaire entre la ville de Sainte-Agathe, les tourises anglophones et les résidents. C'était lui qui payait pour tout le monde, avec son argent ou avec l'argent des autres. Il était la voie francaise des Anglais et celui qui prendra la tête des discidents qui créeront la municipalité d'Ivry-sur-le-lac. Il savait que des personnes influentes le supportaient.
Sa famille en France lui envoyait de l'argent pour entretenir des contacts avec la classe dominante du temps, politiciens, banquiers et industriels frais arrivés d'Angleterre. Elle lui envoyait des meubles européens et un piano pour son auberge qui était de luxe. Et des bouteilles de vin, ou du whisky, du chocolat belge, des caisses de bouteilles de champagne que mon grand-père apportait de la gare à l'hotel en quantité industrielle. Incompréhensible pour mon grand-père, l'auberge avait au plus quinze chambres. Il fallait débarquer du train en plein bois, attendre pour une calèche pour se rendre au quai à environ un mille, prendre la chaloupe et faire 5 milles ou 8 kilomètres sur le lac et monter sur une montagne pour se rendre au Cub Manitou. Mais le champagne y coulait. Beaucoup de ce transport de boisson se faisait sur la glace en hiver. Les chemins entre Sainte-Agathe et le sud du lac Manitou ne permettait pas de transporter des bouteilles sans les casser. Même aujourd'hui. Je ne veux pas faire du comte d'Ivry un contrebandier ou un vendeur de boisson illégal, mais dans le temps, vendre du whisky ou du sirop d'érable, c'était du commerce.  Mon grand-père a dit qu'il a transporté des milliers de bouteilles, mélangées avec des oreillers et des matelas. Il y avait tellement de bouteilles qu'il s'en perdait quelques unes et que le cheval connaissait son chemin pour revenir à l'écurie. Même chose pour un piano qu'ils ont transporté en hiver sur la glace.
 
Ce n'est pas clair les d'affaire avec les  financiers ou si le comte voulait faire une grande exploitation agricole et forestière ou fonder une auberge de prestige destinée à la classe dirigeante. A l'époque, beaucoup de ces touristes en excursions de pêche ou en ski étaient des prospecteurs miniers ou cherchaient des concessions forrestières. Il s'est sans doute apercu que ce n'était pas une place d'agriculture. Son expérience de propriétaire terrien ne s'appliquait pas aux Laurentides.



                         


La municipalité a été nommée d’après le Comte Ogier d’Ivry, venu avec l'arrivée du train vers 1892, grace à sa belle famille belge, les Herreboudt de Laet et au curé Labelle. Ses titres de noblesse n'étaient pas toujours faciles à porter, mais c'était aussi un bon moyen de donner une touche de distinction à son hôtel et se faire accepter par les financiers de Montréal qui étaient déjà sur les lieux.  
Raoul Ogier d'Ivry est arrivé l'année où le chemin de fer arivé à Sainte-Agathe en 1892. La gare de Sainte-Agathe a été batie en 1902. Le chemin de fer continuait vers le nord. Il semble que sa décison de quitter la France corresponde aux projets et aux promesses reliées à ce train. La soeur jumelle de sa femme était déjà à Montréal, ayant épousé Alexander Johnson, un avocat réputé parmi les anglophones de Montréal. Il avait une luxueuse résidence dans le secteur sud du lac Manitou et avait une concession forestière dans les montagnes d'Ivry, avec un moulin à scies.

Raoul Ogir d'Ivry faisait partie d'une famille d'aristocrates de la noblesse francaise. Il avait épousé en Belgique Elizabeth Herreboudt de Laet, fille de Joseph Herreboudt et Ezra de Laet. Ce Joseph Herrboudt avait été Premier Magisrat, soit Maire de Brugges ou Premier Ministre de la province des Flandres, avec sa capitale à Brugge. Mon programme de traduction Flamand-Francais et Flamand-Anglais ne donne pas de résultats concluants.
Après une défaite électorale, Joseph Herrebudt était chargé par le parlement de la Belgique d'étudier la possibilité d'implanter des colons Belges en Gaspésie. La Belgique était un pays surpeuplé avec un territoire trop petit. Voulant créer un port de mer et d'établir des Belges dans la région de New-Carlisle. Son but était de créer un lien en Amérique pour le port de Zeebrugge, près de Bruges. Il était aussi recruteur d'immigrants payé avec commission pour une compagnie de transprt maritime. Il avait écrit en flamand des pubicités destinées à ses compatriotes vantant le Canada comme terre de liberté et de prospérité.

Le curé Labelle, qui était devenu sous-ministre de la coloisation l'avait rencontré, mais le projet en Gaspésie n'avait pas fonctionné. Joseph Herreboudt était quand même déménagé à Montréal avec quelques familles Flamandes qui ont acheté des fermes à Ville Saint-Laurent. Son fils, Jean-Adelin Herreboudt était déjà ici comme importateur et représentant et dirigeant local des chocolats Meuirsse, une très grosse compagnie de chocolat de Anvers et ayant son siège social à Londres.
Sa fille Marie-Claire Herreboudt de Laet avait épousé Alexander Johnson, avocat de Montréal qui avait un bureau d'avocats dans le Golden Mile de Monréal. Alexander Johnson avait créé une compagnie pour acheter des terres à bois et opérer un moulin à scie au lac Manitou . Cette Madame Johnson avait une soeur jumelle, Elizabeth Herreboudt de Laet, qui avait épousé Raoul Ogier d'Ivry.

La famille Ogier d'Ivry était des propriétaires fonciers influents à Saint-Pavane, près de Le Mans. Comme propriétaire foncier, la noblesse étant insécure suite à la révolution francaise, suivi de Napoléon et du retour à la monarchie. La première guerre se préparait et l'Europe entière était instable. Raoul était toujours en Belgique, il s'y est marié et sa fille ainée y était née. Pas d'autres détails de ses activités à Bruxelles ou s'il retournait sur les propriétés familiales dans le Sarthe.

Apres une visite à Montréal avec sa mère, surtout pour visiter la soeur jumelle, il est décidé que Raoul immigrera en Amérique et que les jumelles Herreboudt seront réunies avec leurs maris. La mère du
comte administrait le patrimoine familial et le comte devait attendre la mort d'un oncle sans enfant pour être Comte, en attendant, il était vicomte et dependait des autres pour administrer les nombreuses propriétés de la famille.

Les deux jeunes familles vont coopérer ensemble et choisiront le lac Manitou pour investir dans les propriétés. Alexander Johnson tout en étant avocat à Montréal avait des terres a bois au sud du lac Manitou et avait besoin d'un homme de confiance. Des employés dravaient le bois sur le lac jusqu'au moulin à scie. Raoul Ogier d'Ivry avait aussi des terres à bois avant de batir son hotel. Avec son beau-frère, il engageait des gens pour faire la drave du bois sur le lac, direction le quai municipal actuel et le moulin a scie et la gare. Difficile aujourd'hui d'établir exactement ce qui apartenait au comte en propre, aux Johnson ou aux touristes anglophones, Raoul était la personne qui transigeait avec les residents. Il était le seul bilingue. Et pour les anciens de la place, tout le monde travaillait pour le comte et était payé en argent comptant par lui de main à main.

Beaucoup de ces billots d'érable, trop denses ne se rendaient pas au
moulin a scie et sont encore au fond du lac. Vers 1967, des
spécialistes de plongée sous-marine pensaient faire fortune en
remontant des milliers de gros billots d'érable et vendre le bois pour
faire des meubles. Ce bois préservé dans l'eau avait  des vertus
extraordinaires et se vendait très cher. Après en avoir récupéré
quelques uns, ils ont arrêté l'opération.  Il en reste des milliers
entre le club et le quai du Manitou Improvement.
La mine de titane a été ouverte en 1951. Le minerai qui a été extraite de la mine d'Ivry a presque tout servi a batir le barrage hydro-electrique d'Hydro-Quebec entre Pointe-Fortune, Qué. et Chute à Blondeau, Ont.. La principale raison est la densité de la roche. La roche dans la riviere Outaouais était de la roche calcaire stratifiée qui se brisait en tranches. Et étant aussi peu dense, elle ne restait pas dans les forts courant de la rivière. Aussi coulé dans le ciment, c'était le meme principe. On pouvait en faisant le barrage plus lourd et moins volumineux.

Vers 1960, ils ont fait partir quelques coups de dynamite, histoire de satisfaire les exigences du gouvernement du Québec.

Durant l'été 2009, un hélicoptère d'exploration a passé plusieurs heures à tourner au dessus du secteur. Il a fait le tour des montagnes autour du lac. Mais il a passé une grosse partie de son temps entre la mine et l'autoroute vers les limites de Saint-Faustin, dans un secteur où il n'y a personne, ni lac ni résidence. Il est revenu en 2010 et semblé intéressé au même secteur où ils ont passé deux heures. Il semblait ensuite interessé par la montagne juste a l'exterieur du cote Ville de Sainte Agathe. En effet, il y a un gros cap de roche tres noir pres du lac Ogilnick.
Manitou Lodge

vue de la montagne




Aéro Lodge devenu le centre Péladeau


La villa Fleury

Avant le Manitou Lodge, il y avait La villa Fleury, du nom de la famille proprietire. C'était des Europeens originaires de la France ou peut-etre des Belges wallons.
  
Les familles d'Ivry et les Ogier d'Ivry

L'Échanson de Guillaume le Conquérant
La famille Ogier est très ancienne, ses origines remonterait en
Normandie. En 1011, on rencontre un Rudolf, traduit par Raoul d'Ivry à
Falaise , lieu d'origine de Guillaume le Conquérant. Guillaume sera le
petit fils de son neveu, à l'époque il est un veillard. Plus tard à Hasting le 14 octobre 1066, Roger d'Ivry suit Guillaume le Conquérant en Angleterre comme échanson. Un échanson est un prince ou proche parent responsable de la qualité de l'eau du roi et qui mange et boit à la même table.

Un autre Ivry s'illustre dans la bataille d'Ivry-la-Bataille. Celui-ci
était un baron qui s'est battu pour Henri IV de France. On parle
ensuite de Petrus d'Ivriaco traduit en Francais en Pierre d'Ivry près
de Ivry-le-Temple. On y mentionne aussi un comte d'Ivry dans le Maine
Francais vers 1473.


Quelque deux cent ans plus tard, Francois Ogier d'Ivry fut Conseiller
de Louis XV en ses conseils d'État comme Grand Audiencier de France,
Receveur Général du clergé, Seigneur d'Hénonville, Berville, d'Ivry le
Temple, de Moulin, d'Haravillier et de Puiseux. C'est donc de Ivry le
Temple d'ou viendrait l'ajout de comte d'Ivry. Peut-etre pouvait-il
choisir ajouter à son nom entre ces différents lieux et que Ivry était
préférable aux autres. La famille Ogier a été ennoblie sous Louis XV.
De 1714 à 1779 elle a habité le chateau de Henonville à environ 50 km
au nord de Paris. Ivry le Temple était situé à une dixaine de km plus
au nord. Puis le chateau de Henonville a été habité par les Roslin
d'Ivry. Même famille ou pas, les Roslin d'Ivry se sont éteints en 1915
selon des site français spécialisés dans les titresde noblesse.

De nouvelles informations me provenant d'une amie sur l'internet, très
connaissante de la généalogie de la noblesse francaise,  Mme Roseline
Soudan, me donnait les informations suivantes en ce
29 decembre 2010 sur la famille


J'habite à Neuville-Bosc, tout près d'Ivry-le-Temple, Hénonville,
Berville et Haravilliers et je me suis intéressée à la famille Ogier
d'Ivry :
Pierre François Ogier (1650/1735), écuyer, conseiller du Roi Louis XV
en 1707, Grand audiencier de France, Receveur général du clergé,
seigneur d'Hénonville, Berville, Haravilliers, Moulin, Puiseux, Orly
et Ivry qui demeure au Château d'Hénonville à partir de 1714 est un
ancêtre de votre Vicomte Raoul. Ils sont tous les deux de la même
lignée et la filiation s'établit ainsi :

Raoul Ogier d'Ivry ( né 1864 , 1952 ) marié à Elizabeth Herreboudt de
Laet ( 29 avr.1873 - 1950 )
-Vicomte d'Ivry -3ième Baron d'Ivry
-Investisseur, hotellier, propriétaire foncier immigrant au Canada
ayant donné son nom à Ivy-sur-le-lac
fils de:
Emile Edmond Edouard Ogier d'Ivry 1829 -1891 & Angèle Dupuy d'Angeac
-3ième Baron
fils de:
Aimé Ogier d'Ivry
-Élève à l'École Militare de Saint-Germain
-Garde 'honneur
fils de
Geraud Rosalie Ogier d'Ivry 1761 -1845 & Renée Gabrielle de Vannsay
-1er Baron Ogier et de l'Empire
-Chevalier de l'Empire
-Seigneur de Murcé
-Cadet puis Sous-Lieutenant au Régiment Penthièvre Dragons
-adjoint au mare du Mans
fils de:
Paul Jean Baptiste Ogier d'Ivry 1712 - 1773 & Jeanne Maurin du Coudray
-Seigneur de Passay et de Boisrier
-Ecuyer, Conseiller du Roi en ses Conseils
-Grand audiencier de France :  Equivalent de Secretaie d'Etat  ou
Receveur Général de France
-Survivancier en 1728
fils de:
Pierre Francois Ogier d'Ivry 1665 - 1735 & Marie Théèse Berger
-Seigneur d'Hénonville, Berville, Orly et Ivry le Temple
-Ecuyer
-Munitionnaire en Italie et Catalogne en 1696
-Conseiller du Roy Louis XV en ses conseils
-Conseiller du secretaire du Roy en 1707
fils de
Jean Nicolas Ogier d'Ivry 1629 - 1708 & Genevieve Barbier

-Auditeur des Comptes de 1672 à 1710
-protégé  de Colbert
-Seigneur d'Orly
-Ecuyer
fils de
Jacques Ogier 1583 - 1648 & Catherine de Villiers
-Notaire à Paris
fils de
Jehan Ogier & Nicole Desrosiers
-Seigneur des Maisons Neuves
-Secretaire de Monsieur, Duc d'Anjou et frère du Roi
-Maitre des eaux et forets d'Issoudun
-Contrôleur général des finances à Orléans
fils de:
Jean Ogier 1510 - 1584
-Avocat au Parlement de Paris

Elle mentionne d'autres informations sur Ivry-le-Temple et ses
environs sur son site très interessant sur la région du Vexin qui est
au nord-ouest de Paris.

http://roselinesoudan.pagesperso-orange.fr/page12.html
Les liens de descendance sont difficiles à établir entre les années
1011 en Bretagne, Roger d'Ivry, Echanson de Guillaume le Conquérant, Les Roslin et les Ogier d'Ivry.  
  • Un echanson est un membre de la famille du roi qui était chargé de superviser la préparation des repas du roi. Surtout, il buvait la même eau et le même vin que le roi. Il mangeait aussi à la même table.
Quelques deux cents plus tard, en 1473 près de Le Mans et le XVII ème siècle, un autre membre de la parenté de notre comte se retrouve encore dans les
environs de Le Mans, dans le Maine Francais. Ce sont toujours des
aristocrates, ils sont dans la liste des anciens maires de Saint-
Pavace, banlieue nord de Le Mans. C'est la famille de notre comte. Ils
sont propiétaires fonciers dans le Maine Francais qui est une région
agricole.

Des rumeurs circulaient dans notre Ivry au Québec qu'ils
posséderaient aussi des propriétés en Indochine et des mines d'or
selon certains, de plantations de caoutchouc ou production d'épices en
Asie. Cette rumeur sur les plantations d'Indochine viendrait à cause
de la visite du roi de Siam en 1931.
Ces rumeurs, probablement totalment fausses, mais la famille du comte
d'Ivry demeure discrète. Avec raison.
À Saint-Pavane, plusieurs Ogier figurent parmi les anciens maires de
la commune. Le premier sur la liste utilise le nom Ogier tout seul. 
Mais nous sommes peu de temps après la Révolution Francaise et les
noms de noblesse peuvent mettre votre vie en danger. Même chose pour
les propriétés. Étaient-ils républicains ou royalistes. Ils se sont
maintenu au pouvoir dans de hautes fonctions au niveau local dans les
moments difficiles. 

http://www.saint-pavace.fr/commune.php3?id_rubrique=4
Sur les comtes de Ivry et Bayeux


Parmi les maires de St-Pavane

GERAULD ROSALIE OGIER ..........(1761-1845). Occupe la fonction de
1816 à 1823. Il est propriétaire de « Chêne de Coeur »

AIME OGIER D’IVRY. (1787-1861). Prend ses fonctions en 1848, sera
maire jusqu’ en 1861.
.
EMILE EDMOND EDOUARD OGIER D’IVRY (1829-1891). Il assure un long
mandat de vingt ans, de 1871 à 1891. Il est encore en fonction
lorsqu’il meurt le 13 août 1891. La déclaration de son décès est
effectuée par son adjoint Victor Renault et son gendre Gilbert Maurice
Jean Chrysostôme de Vautibault, âgé de trente-deux ans, propriétaire
domicilié à l’lIe Bouchard, Indre et Loire. Il était l’époux de Marie
Angèle Dupuy. 

Ce sont donc trois générations de maires, père, grand-père et arrière
-grand-père, d'après les informations généalogiques recues de Mme
Soudan sur l'internet.

Pour revenir au comte Ogier d'Ivry, sa famille avait acheté une terre
immense près du lac Manitou peu de temps après la mort de son père.
Des groupes d'Européens et d'Anglais visitaient souvent la région où
le chemin de fer se terminait.  Ils continuaient à cheval ou à pied.
Touristes avec un oeil sur le potentiel forestier, agricole et minier
de la nouvelle région qui venait de s'ouvrir. Voisin de son beau-frère
Alexander Johnson, il fit bâtir lors dès son arrivée une luxueuse
résidence, appelée le château sur la presqu’ile de la baie d'Ivry en
premier lieu. La famlle du comte gérait déjà un certaine fortune
comparé en France et voulait avoir des propriétés en Amrique pour
investir et peut-être émiger si la situaion se détériorait. Le prix
des terres étaient très bas comparé avec ailleurs. Les terrains sur le
bord des lacs n'intéressaient pas les cultivateurs.
.
Finalement, le comte a été obligé de vendre son chateau qui fut tourné
en manoir que fréquentaient les skieurs, en hiver. D'après M. Graham,
le fait que le C.P.R. ait choisi de bâtir un hotel à Montebello au
lieu du lac Manitou n'a pas aidé ceux qui ont investi chez nous.
L'histoire du chateau nous apprend que le Seignory Club de Montebello
est acquis avez la participation financiere du Canadian  Pacific
Railway en 1929 et inauguré en grande pompe en 1930. C'est un choix
très logique pour cette compagnie. Montébello est entre Montreal et
Ottawa, la capitale, sur l'Outaouais, un site exceptionnel près du
manoir seigneurial de Louis-Joseph Papineau. Les grandes fortunes de
Montréal avaient trouvé un autre terrain de jeu. Le Club Manitou était
loin et difficile d'accès. Finalement, le Club Manitou a brulé.

Cela explique dans ma logique purement économique pourquoi le projet
d'hôtel de la famille Ogier d'Ivry n'a pas été rentable par lui-même.
La coupe de la foret autour du manoir devait faire vivre l'aubrge et
la famille. Il était aussi marchand de vin, importateur de toute
sorte. La crise boursière et la Grande Dépression n'a pas aidé ces
capitalistes montréalais et le comte a perdu une partie de sa fortune
et de sa riche clientèle. Il a fini par louer son hotel et par la vendre.
Durant les années 1930, la Grande Dépression avait frappé les riches.
Pour les agriculteurs locaux, la crise économique est passée inapercue; les patates poussaient quand même et il y avait de la belle truite dans le lac Manitou.

Le comte avait ensuite une auberge plus petite, mais elle avait l'avantage d'être devant la gare. Il termina ses jours dans une résidence plutôt ordinaire, semblable à celles de la majorité des citoyens du voisinage qui étaient pauvres. Situé en face de la gare, il était quand même mieux situé pour communiquer avec les touristes. Il louait des chambres dans sa petite auberge. Il n'était pas très habitué au travail de la terre mais il avait un jardin.  Les fermiers des environs lui donnaient quelques conseils agricoles. Ils se rappelaient de l'argent qu'ils avaient gagné quand le comte et ses amis sur le lac Manitou étaient riches. Le comte devait faire attention à ses dépenses et vivre selon ses moyens. Il n'osait pas liquider ses propriétés en France. L'industrie du bois aussi a du en souffrir, la crise des années 1930 n'épargnait personne. Son beau-frère Alexander Johnson est décédé et la coupe du bois a diminuée. De toute facon, il ne restait pas de bois comme on le voit sur les anciennes photos. La soeur jumelle de sa femme, Mme Johnson devenue veuve est venue habiter avec sa soeur. La comtesse est décédée en premier en 1950. Alors, déjà dans un age avancé il a continué à vivre dans la même maison avec la jumelle de sa femme. Et, ils se sont mariés à un age avancé.

La rumeur très répandue qu'il était ruiné est fausse. La maison près
de l'ancienne gare a ensuite été vendue à et habitée par une dame
Francaise durant quelques étés. Ensuite, démolie ou renovée, vendue
peut-être, c'est une propriété privée, les branches ont poussées et
mes enquêtes arrêtent à la barrière. Ce sont d'autres occupants
aujourd'hui.

Le comte d'Ivry mourut vers 1952. Ses enfants sont retournés en France
et les Ogiers d'Ivry ont encore un domaine familial près de Le Mans.
Durant la guerre, son fils avait le choix entre aller à la guerre au
Canada ou en France. Il a choisi la France. Son petit-fils, comte
d'Ivry à son tour est venu nous visiter vers 1995. Il semblait plutot
prospère et avoir encore des contacts avec les familles anglophones de
Montréal ayant des résidences autour du lac. Il était capable de
s'exprimer en excellent anglais autant qu'en francais. Même chose pour
madame la nouvelle comtesse. Ils ont au moins un garcon qui portera un
jour le titre de comte d'Ivry. Ce dernier est d'age d'être père de
famille à son tour. La famille est Francaise malgré tout avec des
racines profondes près de Le Mans. Ils reviennent souvent visiter les
Laurentides et Montréal. Discrètement.

Des détails plus précis sur leur prénom, leur vie actuelle existent, mais je n'en divulguerai pas davantage. En résumé, répétons que le comte d'Ivry n'a rien à voir avec la ville de banlieue de Paris
appellée Ivyr-sur-Seine. Leur Ivry dans le Maine francais tire son nom de Ivry-le-Temple. Ils ne
sont pas ruinés mais ils demeurent discrets sur leur vie et leur finance. Et avec raison.

Ils sont toujours les bienvenus parmi nous.

Photo prise du coin Chemin Lacasse et chemin Daoust
A l'avant la ferme de James Whelan à Ivry
 et derriere celle de Charles Doré à Ste-Agathe



                   
En France, il y a d'autres Ivry, dont Ivry-sur-Seine en banlieue de Paris, Ivry-le-Temple et Ivry la Bataille au sud de la Normandie.
 
Ivry-sur-Seine   

C'est la plus importante et située aux limites de Paris. Pour y accéder le Métro se rend à la station Porte d'Ivry. Au début de l'ère chrétienne, le lieu était connu sous le nom de Saint-Frambourg nommé pour désigner un ermite local qui vivait dans les grottes des carrières de pierre. Le développement de Paris et des résidences royales nécessitaient beaucoup de pierres. Le nom d'Ivry viendrait selon mes conversations avec des fonctionnaires de l'Hotel de ville d'Ivry-sur-Seine lors de ma visite à Paris en 1982, de la déformation du mot Juif en Latin, car les Juifs vivaient aux portes de Paris sur la Via Romana dans un quartier qui leur était réservé. Les Juifs étaient des percepteurs de taxes et collecteurs aux portes de Paris. Ils chargeaient pour le passage des écluses aux transporteurs de bateaux sur la Seine. Ils collectaient les droits de passage sur les ponts de la Seine, dont ceux à l'intérieur de Paris. Toujours selon le même observateur, beaucoup de Juifs de France ont pris le nom de Dupont ( avec un T ) à cause de ce métier qui leur était réservé,  les Dupond ( avec un D ) eux seraient plutôt des vrais Francais traditionnels. Vrai ou simple légende pour les Frères Dupondt Brothers, dans les albums de Tintin.

Je dirais même plus, la ville voisine s'appelle Villejuif qui formait un même bourg au temps des croisades avec Ivry-sur-Seine. Coïncidence quand même, les Juifs de Montréal aiment bien venir à Ivry-sur-le-lac au Québec. Est-ce à cause de nos ponts? ou de la maison de Duddy Kravitz qui a besoin de rénovation, mais qui encore très reconnaissable pour ceux qui ont vu le film The Apprenticeship of Duddy Kravitz de Mordechai Richler.


Le quartier de Kravitzburgh sur chemin du Lac La Grise


The apprentieship of Duddy Kravitz à Ivry-sur-le-lac

Le dixieme anniversaire de la mort de Mordechai Richler. Parlerons-nous encore de lui au prochain chiffre rond, 25 ou 50. Anlglo-Quebecois, Juif-Canadien, comment définir cet écrivain qui a aussi ecrit Barney's Version et Jacob Two-Two. Aucun politicien ne veut s'y associer. C'est lui qui a utilisé l'expression Quebecois Pure Laine pour designer les Québecois d'origine Canadienne-Francaise. Ma grand-mère disait plutot Canadien Pure Laine. La ville de Montréal n'est pas trop intéressée non plus après ce qu'il a dit sur les femmes d'origine Canadiennes-Francaises et l'église, sur le Parti Québecois, le Canada, la station de Métro Lionel-Groulx et les Juifs eux-mêmes. Il a dit aussi des choses sur le chanoine Lionel Groulx lui-meme en interpretant méchamment ses écrits. Même beaucoup de Juifs s'en discocie. Par exemple Duddy Kravitz est le stéréotype du Juif dont il perpétue des préjugés de Juif plus juif qu'un juif. Si un tel film aurait été tourné par un Québecois francophone, Monsieur Richler aurait réagi energiquement et il y aurait eu un scandale qui aurait fait le tour du Canada. Alors, pourquoi pas de place portant son nom à Montréal. A-t-il sa place dans le Mile End ou dans le Parc Extension. Cote-Saint-Luc voudra-il lui faire une place, changer un nom de rue ou un Dead-End pres de la track. 
Personellement, j'ai aimé le film, mais mes voisins Juifs dans le temps ne l'aimaient pas du tout. C'est en en discutant avec eux que j'ai appris l'expression Ethnic Stereotype. Ils ne voulaient pas être associés à ce personnage. Mon père a travaillé comme menuisier sur les sites de tournage et ils n'ont pas parlé de politique ni de religion. Le souvenir de mon père à son sujet est positif. Il n'a pas lu ses livres. Moi non plys! Mais M. Richler était interessé a reconstituer une maison typique du Québec rutal. Là encore, le stéréotype du Quebec rural aurait pu déplaire `certains. Ainsi quelques items nous apartenant comme notre godendar, notre boxa, notre poignée du rond de poêle à bois et nos vieux chaudrons se sont retrouvés dans le film canadien.

A Ivry-sur-le-lac, où il n'y a pas de grands événements historiques ni de manifestations cultrellles, il y a encore  la maison du film The Apprenticeship of Duddy Kravitz qui est située sur le chemin du Lac de la Grise, environ 2 km de l'hotel de ville, en direction des limites de Saint-Faustin. C'est une maison vieille de 100 ans, exactement pareille comme dans le temps du film, qui a besoin de rénovation pour demeurer debout, mais pas trop pour la garder pareille comme dans le film. Elle est situé en plein bois loin des  lacs. Pour le tourisme, cela ne nuit pas. Pour l'instant, personne n'ignore Mordecai Richler; si on inclue ceux qui l'aiment et ceux qui le détestent cela fait beaucoup de monde qui pourraient visiter les Laurentides. Avec une population de 300 habitants, Mordechai Richler est un écrivain qui a montré l'image d'Ivry-sur-le-lac de Cote-Saint-Luc à Hollywood. C'est la maison de la municipaliuté qui a le plus besoin de restauration,

Au prochain chiffre rond de la mort de Mordechai Richler, 20 ans, 25 ans, 50 ans, la maison du film et la mémoire de l'auteur seront sans doute oubliés si ses admirateurs ne font rien.


Les Ivry en France

Ivry-sur-Seine
Point de noblesse dans l'histoire de cette banlieue parisienne, qui était considérée comme la banlieue pauvre, ancienne capitale du prolétariat français. Dans les années 1950, c'était la terre des Disciples d'Emmaus avec l'abbé Pierre.  Aujourd'hui, la ville est une banlieue moderne remplie de blocs à appartements et peuplée surtout d'immigrants. Un Cote des Neiges parisien avec toutes sortes de visages. Vivre à Paris, je choisirais Ivry-sur Seine comme résidence.

Voir des images   http://chiffonbrodeuse.canalblog.com/tag/Ivry%20sur%20Seine

 
Ivry-le-temple.
 
L'origine du nom de cet Ivry est Ivriacum en latin. C'est le Ivry d'où viendrait le nom de notre comte. Le roi Louis XVI lui aurait attribué le titre de comte pour le remercier de ses services à la cour.

Ivry-le-Temple
 
Mais il semble que le comte ait préféré vivre au château de Hénonville
http://chateau-dhenonville.asso-web.com/36+famille-ogier-divry.html
qui est à une quinzaine de kilomètres en direction de Paris. Il semble qu'il avait le choix entre plusieurs noms et que Ivry était plus plaisant à l'oreille qu'Hénonville, Berville, Moulin, Puiseux et Haravillier car il était le Seigneur de tous ces lieux.
Le site web de Ivry le Temple ne fait pas mention de lui. Mais affiche une très belle collection de cartes postales ancienne.   http://ivryletemple.com/Photo_Ivry/FrameSet.htm
 

Ivry-la-Bataille
http://chateaudivry.com/histoire/home
L'origine du nom de cet Ivry vient du Gaulois. Un endroit avec des ifs. Petit conifère dont nous avons pas chez nous non plus.
Il y eut un baron d'Ivry au temps de Robert II, duc de Bretagne, qui a été impliqué dans la bataille d'Ivry-la-Bataille le 14 mars 1590. Cet Ivry près d'une rivière était à la frontière la Normandie et le comté de Blois. Un Rudolf ou Raoul d'Ivry était un grand-oncle de Guillaume le Conquérant, roi d’Angleterre ou William the Conqueror et a vécu à Falaise en Normandie vers l'an 1000. Et un parent Roger d'Ivry était Echanson de Guillaume Le Conquérant. Un échanson est une personne de confiance, de la famille du roi qui était responsable de la cuisine, qui mangeait la même nourriture et buvait la même eau que le roi. Il est impossible d'établir avec certitude un lien avec le comte d'Ivry sous Louis XVI six cent ans plus tard et les barons de Normandie.
Les recherches continuent pour ceux qui s'y intéressent.  Mais grace à une correspondante en France, nous pouvons remonter la généalogie de notre comte ou vicomte d'Ivry juste à 1560.


De retour à notre Ivry, PQ
                                                               
Plusieurs maires se sont succédés depuis la seperation. Certains pendant une vingtaine d'années comme Moise Lacasse. Ensuite, Walter Whelan, aussi maitre de poste et marchand général. La vie politique municipale a été plutôt tranquille. Il n'y a pas eu beaucoup d'élections dans l'histoire de la municipalité, la tradition est d'avoir une seule équipe élue à l'unanimité. Le contrôle du Conseil représente souvent les intérêts des propriétaires riverains qui veulent garder le caractère rural et touristique de la municipalité. En général les contribuables sont contents de leur sort. Grace à la présence de grosses résidences secondaires et le peu de résidents à l'année les taxes étaient plus basses que les municipalités de même population. 

Durant la période des fusions forcées, sous le ministre Boisclair, cette municipalité a disparu arbitrairement pour réapparaître après un référendum où il fallait une double majorité. Beaucoup de pouvoirs de l'ancienne municipalité sont disparus pour être du ressort d'une agglomération du Grand Sainte-Agathe-des Monts où Ivry est minoritaire.
Ceci est un site privé.
La municipalité d’Ivry-sur-le lac possède son propre site web http://www.ivry-sur-le-lac.qc.ca/
  


La visite du roi de Siam à Ivry-sur-le-lac

Avec l'arrivée du train, le prix de la propriété foncière a augmenté, mais les revenus et les profits étaient toujours remis à l'année suivante. . Les présidents du C.P.R. et des banques en ont profité pour être les premiers à acheter du terrain, avec tous leurs amis. Comme aujourd'hui. Le comte frequentait des politiciens, des personnages riches et célèbres dont le roi de Siam. Rama VII, le dernier roi de Siam qui est venu visiter les endroits les plus reculés du Canada. .


http://fr.wikipedia.org/wiki/Rama_VII Le Roi Prajadhipok (Rama VII, de son nom Royal พระปกเกล้าเจ้าอยู่หัว Phra Pokklao Chaoyuhua

Il y avait des personnages riches et célèbres qui sont venus à Ivry, mais leurs noms n'ont pas été retenus.





Val-David 1931 ou 1932, John Wilson McConnell, sa femme,
le Roi et la Reine de Siam devant la maison de bois rond.
Archives photographiques Notman, Musée McCord

Il est allé à Banff et visité le Canada
Rama VII était roi de Siam. Il a fait ses études en Angleterre. Il est demeuré à Londres après ses études. Il a voyagé ensuite à travers le monde, mais il aimait la nature et connaissait le Canada dans son emsemble. De retour à Siam comme roi, il avait un pouvoir absolu comme ses prédécesseurs, mais le système était contesté. Sur le timbre de la Thailande, nous le voyons signamt un décret abolissant l'esclavage. Ce fut le dernier roi, et Siam est devenue la Thailande moderne.

A l'occasion de la visite du roi de Siam, selon mon grand-père, ils avaient transporté des caisses de champagne au point qu'il a du faire deux voyages de tombreau juste pour les bouteilles de champagne seulement qui étaient toutes contrôlées par le personnel au service du comte. Mon grand-père avait des chevaux, il ouvrait les chemins d'hiver. Avec ses chevaux, il avait passé sur la glace pour se rendre au chateau du comte en hiver. Il y avait un chemin mais en été, il était tellement mauvais qu'on aurait cassé les bouteilles de champagne si l'on avait fait le trajet durant l'été. C'est pourquoi il était idéal de transporter les bouteilles l'hiver. Mon grand-père avait des chevaux de travail, mais pour transporter le roi de Siam, James Whelan avait une calèche plus acceptable pour faire monter le monarque. On ne sait pas si le roi est arrivé à la gare d'Ivry ou celle plus luxueuse de Sinte-Agathe, mais on le retrace à Val-David vers 1930, avec John Wilson McConnell du lac Paquin à l'occasion de son séjour dans les Laurentides. Sa visite à Ivry se voulait discrète, mais cet homme et son épose ne passaient pas inaperçus. C'était la première fois que l'on voyait une Asiatique au lac Manitou.
Mon grand-père se rappelait surtout qu'il a fallu fare plusieurs autres voyages pour le vin ordinaire, il y avait tellement de vin ordinaire que personne ne comptait les bouteilles. Elles étaient partout mélangées avec des habits et des meubles. Heureusement que le cheval connaissait son chemin pour revenir à la maison.

D'autres personnes riches et célèbres ont visité Ivry et Sainte-Agathe. Des décisions ont été prises, qui impliquaient tout le Canada, en regardant les lacs et devant un bon verre de champagne. Des politiciens, des financiers et industriels se rencontraient entre eux loin de Montréal. Des Américains et des Européens riches se mêlaient au groupe. La discrétion était de mise dans les auberges des Laurentides. Peu avant la guerre 1939-1945, deux petites filles anglaises avec leur nanny sont venues faire de l'équitation au Palomino Lodge et portaient des lunettes soleil. Elles étaient très surveillées par d'autres penionnaires en uniformes.

Emblème de Siam

INSERER DES PHOTOS

La petite école d'Ivry se trouvait à l'endroit actuel du garage municipal. C'était un édifice à deux étages avec l'aspect d'une chapelle, car l'ambition des gens des alentour était d'en faire une paroisse catholique indépendante de Sainte-Agathe des Monts. Cette paroisse se serait appellée Saint-Camille de Lellis.
Durant l'été, on y disait la messe au deuxième étage, qui était l'appartement de la maîtresse d'école durant l'année scolaire.
La classe était en bas. On y enseignait toutes les classes de la première année a la sixième année. La maîtresse en 1953 environ était une madame Alida Charbonneau, Mme Tourangeau. Elle avait enseigné à mes oncles les plus vieux, et si mon grand-père avait continué l'école jusqu'en septième année, elle lui aurait enseigné. Quand à mon père, le plus jeune garçon, elle avait quitté le temps d'élever ses enfants et était revenue dans la soixantaine. Dans mon temps elle était veuve et vivait avec son frère qui était handcappé qui marchait a genou avec des bequilles. Encore dans les dernières années, il y avait le poêle à bois et les plus gands étaient responsables de fendre et rentrer le bois. Pour aller à la troilette, une bécosse avec un trou. Je suis allé dans sa classe faire ma première année, puis nous sommes partis à Montréal.

Mais pour un élève de première année, durant qu'elle montrait à la deuxième jusqu'à la sixième par exemple qu'elle montrait les fractions avec des tartes, 1/2 ou une demi et la maitresse coupait la tarte en deux, 1/4 elle la coupait en quatre. Moi, j'écoutais et j'apprenais beaucoup et plus tard j'étais content d'avoir vu toute la matière. J'apprenais aussi quand une petite fille en première année me demandait si j'allais à la toilette debout ou que j'allais assis. Chez eux, elle était la seule à aller assis et que le siège était toujours trempe. Elle avait plusieurs frères en ligne et était la plus petite. Heureusement que nous sommes demenagés à l'Ile Perrot, mais rendu dans une vraie école en 3e, 4e, 5e, 6e année, je savais déjà beaucoup de choses. Les enfants venaient et marchaient des milles dans les cotes pour venir à l'école, tout le chemin Daoust, tout le chemin Renaud dans Sainte-Agathe venaient commencer leur éducation à Ivry. Les autres venaient du chemin Palomino et dans les montagnes du chemin Fyon et jusqu'aux débuts de Saint-Faustin au lac de la Grise. L'automne, comme l'hiver dans la neige au ventre. Malheureusement, beaucoup ne terminaient pas leur primaire.
La dernière intitutrice a été Mademoiselle Fournier. Celle-ci était originaire de Baie-Comeau sur la Côte-Nord. Devenue une Madame Doré, elle demeure toujours dans les Laurentides pas tres loin. Elle se rappelle beaucoup de choses sur ses éleves qui sont tous partis de la region.


Le Windtwist


 

De gauche à droite, Charles Doré et Madame, née Virginie Desjardins, au milieu Connais pas, puis Hermelienne Chalifoux et Jerome Desjardins son mari. Photo prise en 1961 quelquepart entre Sainte-Agathe, le lac Manitou sud et le lac Beauchamp et Saint-Adolphe d'Howard, surpris en plein travail, ils n'ont pas eu le temps de mettre leurs beaux habits du dimanche. Ils n'étaient pas si pauvres et ne depensaient pas leur argent dans les magasins à suivre la mode. Ce sont de ma parenté.

Le Windtwist. Plus fort que le vent.
Ah|! Quel beau nom ce serait pour un village, beaucoup mieux que le lac Manitou sud. Moi, je viens de Windtwist-Nord, à Ivry-sur-le-lac. J'en suis fier. C'est une excellente description d'un lieu géographique à cause qu'une pointe de terre sur le lac Manitou.

«Son cap de roche est tellement imposant
Qu'il réussit à faire tourner le vent. »
 Réal Doré




Une partie du lac du coté Nord avec une vue du chemin Lacasse vers la fin. Ce doit etre vers 1940 car les touristes sont rendus.
On voit une photo datant probablement de 1920 d'une partie du chemin Lacasse actuel, avec la ferme qui appartenait à Moise Lacasse, avec la grange devant la maison l'autre coté de la rue, face au lac. Dans ce temps-la, la vue du lac, ce n'était pas important pour les habitants, exepté pour aller chercher de la truite. La maison est la même aujourd'hui et en bonne condition. Elle est gardée dans son apparence historique grace à la famille Heller, qui ont le sens du patrimoine. Ensuite, quelques belles résidences secondaires jusqu'au coin que mon grand-père appellait chez Namiro ( mais qui était probablement Nemeroff ). C'est comme les anciens parlaient toujours des Culleboum au lieu des Deckelbaum. J'ai pensé longtemps que leurs nom s'écrivait Killborne ou Killburn.

                                                                                                                                

Humour juif à Ivry sur-le-lac

par: Réal Doré
Récit basé sur quelques histoires vraies resumées en une seule

Ivry-sur-le lac, PQ.                 Été 1959



Dans le village de Ivry-sur-le-lac, il y avait plus de journaliers que de journalistes, peu d’adultes étaient allés en Europe ou a la guerre. Pas de vrais veterans, quelques uns s'étaient entrainés à Sainte-Paul-l'Ermite. Un d'eux avait été envoyé à Camp Borden en Ontario; il repetait que c'était un vrai camp de concentration, toujours dire Yes Sir, se lever à 4 heures et cirer ses bottines.
En cet été 1959, moi et d'autres petits garçons voulions faire comme les Américains à la télévision, se mettre un drap sur la tête, manger des marshmallows devant une croix qui brule. C'était à l'époque des Droits Civils et des croix brulaient avec des chevaliers en blanc sur un cheval. A la television en anglais, nous avions vu pensait-on la Fête nationale des Américains. En conparaison, notre Saint-Jean-Baptiste était une parade avec un petit garcon blond, frisé, assis dans une boite de truck avec son mouton.



Les vacances enfin arrivées, on se pratiquait pour fêter le 4 juillet comme les Américains en plantant des croix et en jouant au cowboy. Nos voisins d'été étaient des touristes. Et en plus d'être touristes, c'étaient des Juifs. Parents et enfants ne comprenaient pas beaucoup l'anglais ni l'histoire de l'Europe ou d'Alabama. Après l'apparition des croix et des draps blanc portés par des enfants, les Juifs ont expliqué aux parents et aux enfants en anglais au sujet de la guerre, de Auschwitz, des Noirs dans les autobus, de Hitler, des Juifs et du Ku Klux Klan. Personne ne comprenait beaucoup d'anglais.
A la plage, les Juifs parlaient toujours de Auschwitz et aussi de Buchenwald. Même en yiddish, ils insistaient sur ces mots. Souvent ils en parlaient tout en lisant les pages de la bourse ou le Wall Street Journal. Et nous pensions que c'était des villes très importantes en Allemagne. Toujours a la plage, ce qui les rendait de mauvaise humeur, c'est quand les enfants tentaient de lire les numeros tatoués sur leurs bras.


Ma mère avait une gand-mère Irlandaise qui parlait anglais. Un de mes oncles était allé travailler à New-York. Et ses amis pour rire l'ont laissé tout seul sur le quai du métro dans Harlem. Les Noirs disaient What is your name . Il s’appellait xxx Desbiens et les Noirs riaient. Mon autre oncle état allé en Floride. Il savait One hot dog, one hamburger, one Coke. Pour du gas, il sortait un gros vingt piastres américain pour ne pas parraitre stupide. Il prenait le change et disait Tank you. Son slogan: « Tu peux aller partout en Amérique si tu sais Yes, No, un hot dog et un hamburger ». Un bon conseil que j'ai suivi.


A l'église, l'Évangile parlait toujours de Nous les Juifs pour parler des catholiques. Même Jesus parlait aux Juifs pour dire aux catholiques quoi faire et quoi croire.



Les journaux en francais parlaient peut-être des Juifs ou de la guerre, mais nous allions direct a la section Sports, du temps de Maurice Richard.


Les Juifs

 Au sujet des Juifs aussi, il y avait des gens de la région qui connaissaient la vaisselle rouge et de la vaisselle bleue. Même chose pour le savon. Dans un hotel kosher, si le laveur de vaisselle se trompait entre la viande et le poisson, le Rabbin cassait la vaisselle. Et, le propriétaire de l'hotel, disait Arsole à tout le monde dans la cuisine, même en parlant du rabbin. Et la madame avait peur de perdre son emploi. 

Contre le brulage de croix



Tout le monde avait sa raison pour célébrer le 4 juillet en brulant ou en ne brulant pas une croix. Nos parents étaient contre parce que c'était dangereux pour les feux de foret. Et avec un drap sur la tête c'était dangereux de tomber et ne pas voir venir les autos. Ou parce que c'était un péché mortel que de faire bruler une croix pour des catholiques.



Pour le brulage de croix



Ceux qui étaient pour le brulage de croix disaient qu'il fallait affirmer notre foi, comme les Américains. C'était pour convertir les Noirs, ou les Nègres comme ils disaient, qu'ils faisaient bruler des croix le soir. Puis ca marchait, ils leur avaient montré la grandeur de la civilisation américaine. Le curé pour commencer disait que bruler une croix pour affirmer sa foi pouvait être un acte courageux digne du sang versé par les martyrs. Il a ensuite changé d'idée après avoir consulté son éveque. Mais comment faire le lien entre Auschwitz et les Américains qui brulent des croix et les Noirs venus en Amérique comme esclaves. Aucun rapport. Il n'y avait pas de Noirs en Europe, du moins pas autant qu'aujourd’hui. Puis les Juifs quand ils chantent, le professeur de religion disait qu'ils essayaient de poigner la colombe du Saint-Esprit par la queue.



Mais la principale raison pour bruler des croix c'était que nous étions des arriérés débiles mentals nous autres au Québec et que l'on devrait fêter le meilleur pays au monde en brulant des croix pour montrer que nous sommes instruits, intelligents et modernes. Et parler en anglais. Les modernes étaient pour tout ce que les Américains regardaient, chantaient, mangeaient ou fumaient. Au temps d'Elvis Presley,ils chantaient Sawchuck the brother on the Mexique Away pensant que le goaler des Red Wings de Détroit , Terry Sawchuck allait au Mexique avec son frère. ( South of the border on the Mexico Way )



Mais la conversation tournait souvent a savoir comment faire bruler une croix comme à la télévision. Cela intriguait beaucoup plus que l'hstoire de l'Europe. C'etait difficile de faire bruler les bras. Des expériences ont été faites dans la cour de la taverne après quelques bières. Mais une croix en bois, cela ne brulait pas comme a la télévision. Au plus, le bois noircissait un peu, la croix restait debout, ou si on faisait un feu à la base, les bras brulaient pas et la croix tombait dans le feu. Pas capables de faire comme les Américains à la télévision.



Pendant ce temps là, des Juifs voyaient des croix avec des traces de feu. Le 4 juillet arrivait et les parents ont décidé de ne pas bruler de croix, qu’on était pas des Américains. Et comme les Juifs, leur donnaient des petites jobines comme couper du gazon, il n'y avait pas d'avantages financiers à faire des conflits avec la Bible ou avec Hitler. Pour ceux qui ne savent pas, au Québec, dans les Laurentides le 4 juillet, il fait encore clair à 9 heures du soir. Donc, pas de fête des Américains et au lit.



Excepté pour deux grands adolescents, qui pour provoquer leurs parents et les Juifs, avaient fait bruler une autre croix. Le Rabin a appelé le curé, comme quand il y avait des incidents semblables, la police est arrivée, puis les pompiers. Des Juifs ont appelé le Montreal Star, La Gazette et des photographes. Quand le curé est arrivé puis qu’il y avait de la lumiere et de la musique, la voisine a téléphoné pour dire que le curé était là. Donc, si le curé était là, tout était correct et les enfants se sont mis un drap sur la tête et ont couru vers le petit feu. Le curé, les pompiers et le Rabin discutaient. Les pompiers avaient éteint le feu sur la croix.



Avec des draps sur la tête, les photographes nous donnaient des allumettes pour avoir une photo et une histoire. Mais la croix était trop trempe. Ils ont pris des portraits des enfants qui avaient un drap sur la tête pour mettre dans le journal anglais de Montréal. Finalement, nous avons bu du Coca Cola pour fêter les Américains. Les petits juifs, sans capuchons blancs eux, aussi. Les marshmallows ont été grillés avec des allumettes et tout les enfants étaient contents. Le curé et le rabbin ont parlé mais semblaient moins d’accord, maintenant qu'ils parlaient des Sainte-Écritures. Des adultes, en Francais parlaient encore entre eux à savoir comment faire brûler les bras de la croix. Le mystère persistait.


Mais l'histoire au sujet des Juifs ne finit pas là. Les vacances finies, des grands du secondaire sont venus à la pêche avec nous à Ivry. La meilleure place pour prendre de la truite était le quai du Manitou Lodge. Au mois de septembre, quand les touristes étaient partis, tous les jeunes passaient sur les pelouses sans se préoccuper des propriétés privées. On regardait dans les fenêtres et dans les garages, mais on ne volait pas. Excepté pour les cigarettes.
Les grands du secondaires ont commencé à faire du vandalisme et voulaient tout casser pour s'amuser. Finalement, avec un gallon de peinture trouvé dans le garage, pour se débarasser d'eux, nous leur avons donné un cours d'histoire et leur avons suggéré de dessiner des croix gammées dans les vitres en leur disant qu'ils seraient bien plus fâchés a cause de la guerre et de Hitler.



Nous sommes retournés au restaurant pendant qu'ils faisaient le tour des chalets en mettant des croix gammées. Les noms Juifs, et d'autres noms comme Ryan, Ashley, Broderick, McCarthy McCord, Marino et toutes les maisons avec un nom étranger ont eu les vitres peinturées avec des swastikas en blanc. Ils en avaient mis sur toutes les boites à lettres excepté celle de Bélanger. Comme un alibi, nous avons passé la journée au restaurant. Nous nous sommes mis d'accord pour accuser les Italiens de Montréal car nous avions peur de les dénoncer et de se faire beurrer de marde.



Dans les journaux et à la télévision, cela a été une grosse histoire au sujet de l'antisémitisme dans les Laurentides, de l'antisémitise au Québec et au Canada. Les journaux de Montréal, la télévision en parlaient à travers tout le Canada avec les photos de maisons avec les vitres pleines de croix gammées. La grosse histoire. Et jusqu'à New-York. L'histoire a fait beaucoup de chemin. La police a interrogé tout le monde mais c'était pas nous puisque nous sommes restés assis tout l'après-midi au restaurant. Intimidés, nous avions peur de dénoncer les délinquants. Ils nous auraient suivi dans les toilettes de l'école et nous auraient beurré de marde. Par contre, l'histoire des Italiens laissait des doutes pour des policiers expérimentes. Pas d'Italiens à Ivry ni a Sainte-Agathe.



Nous pensions avoir fait une bonne action en leur suggérant de beurrer les vitres de croix gammées au lieu de faire des dommages de plusieurs milliers de dollars. Les Juifs auraient dù nous dire Merci. C'est ce que l'on pensait. Laver des vitres, cela coute pas cher. Le vandalisme aurait été bien pire sans nous.



Donc, nous sommes retournés à la peche tout seuls. En passant on riait de voir les croix gammées sur les boites à lettres qui n'étaient pas des Juifs: DeRosa, McCarthy, Alvez, Dunn. Les Juifs avaient des noms en Ger, en Berg, en Sky. On riait bruyamment en repetant les noms: Derosa-VITCH, McCarth-SKY, Alvez-STEIN, Dunn-ZWEIG. disant que les delinquants ne connaissaient même pas les vrais noms de famille Juives.



Devant chez Bélanger, pour faire le comique,  j'ai dit Bell-Andger. Ils en ont oublié un. Puis avec un crayon à mine, j'ai fait une belle petite croix gammée sur la boite à lettres. On repetait et riait encore plus fort: Bélanger, Bell-Andger, en se croyant très droles.



Un touriste a appellé la police. J'avais 12 ans. J'avais peur de tout, et surtout d'aller aux toilettes à l'école me faire beurrer la face de marde par les grands. Finalement, j'ai eu tellement peur des policiers que j'ai tout raconté. La police a forcé les coupables d'aller nettoyer les vitres, de s'excuser ou aller en prison. Ils sont venus avec leurs parents un jour de semaine, mais les Juifs les avaient déjà effacees. Les coupables n'ont jamais su qui les avait denoncés.



 La petite croix gammée est restée sur la boite à lettres à Bélanger tres longtemps. Les policiers m'ont dit merci et ont oublié de me dire de l'effacer. 

Je n'ai jamais osé raconter cette histoire à mes voisins et amis, Brownstein, Fineberg, Sklar ou Zuckerman qui sont encore dans les environs.

                                                                                                                         
Première rangée: M. Brazeau, James Whelan, Adelard Brunet, Charles Doré
Deuxième rangée: M. Constantineau, M. Lanthier
Collection Denis Trépanier
Bureau de poste Manitou
Famille Whelan, les propriétaires en 1907
successeus des Levert

Baie d'Ivry



Ancien pont sur le chemin La Grise

vue du lac Manitou prise du haut de
la terre de Charles Doré au début du XX ième siècle

Une autre photo où l'on voit le chemin Daoust à gauche et la presqu'ile
Un des chalets du Manitou Lodge

Palomino Lodge

Palomino Lodge



Mine de titane à Ivry.

Titanium mine in Ivry where it is predicted that the hamlet north of Sainte-Agathe will become a booming mining center.
Il y est predit que Ivry-sur-le lac deviendra une ville minière tres prospere.

Walter Whelan, maire et proprietaire du magasin general
collection Laurent Whelan


Adélard Brunet a pausé beaucoup de portraits anciens qui sont la propriété de D.Trepanier et H. Whelan 
Cette photo du Lac Manitou a été prise vers 1920 a partir du haut du chemin du lac de la Grise.



Le cure Bazinet de Sainte-Agathe

L'inauguration du train avec des politiciens et industriels du temps.
Les Chalifoux des pionniers du Manitou Sud







Les Whelan du ancien magasin général


L'hotel Rabiner, qui est devenuepar la suite devenue le Palomino Lodge et puis la propriété des Steinberg.

La presqu'ile telle que dans le livre de Grignon . La photo a été prise de la terre des Doré aux limites de la municipalité et de la ville de SAinte-Agathe.

Les chalets du Villa Fleury et du Manitou Lodge



La Villa Fleury qui a precedé le Manitou Lodge, dont les propriétaires étaient des Francais ou des Belges dont le nom était Fleury.

a continuer